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Revue de presse
(Extraits)

CRÉATION EN NOVEMBRE 2023

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07/03/2024

La deuxième vie du « Petit Chaperon rouge »

« Sur scène, il ne faut pas s’attendre à voir de l’édulcoré. Rouge comme le sang, noir comme un cauchemar. C’est une version organique où le Chaperon, aussi déluré qu’il peut être timide, fait face à un loup d’une beauté terrifiante : pulsions et fantasmes sont au programme. » 

❚ Emmanuelle Debur

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07/11/2023

La pièce d’une Périgourdine va reprendre la route, 24 ans après

« « Un Petit Chaperon rouge » de Florence Lavaud, Molière du jeune public en 2006, commence une deuxième vie. Il est déjà programmé au festival Mimos 2024, à Périgueux [...] » ❚ Chantal Gibert

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Un petit chaperon rouge, 25 ans après

Mars 2023

15/11/2023

« Le festival Loostik continue d’apporter son lot de spectacles franco-allemands au CAC de Forbach et la semaine dernière, nous avons assisté au spectacle Un petit chaperon rouge revisité à la sauce clair/obscure, dans une pièce cherchant à choquer son public. Pour cette représentation, ce seront les classes d’élèves de primaires qui auront la chance d’assister à cette première, et de frissonner fasse au grand méchant loup. » 

Voir l'interview

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15/11/2023

Interview de Florence Lavaud dans l’émission hebdomadaire culturelle 
« Wir im Saarland Kultur » pour la chaîne de télévision allemande Land de Sarre, dans le cadre d'un r
eportage de Maria Schmitt consacré au Festival LOOSTIK (avec extraits du spectacle)

Voir le reportage

CRÉATION EN JANVIER 2023

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15/02/2024

Culture en Dordogne : du théâtre rock entre rage et poésie

« Florence Lavaud présente « Je suis Pu(n)ck ! », un spectacle librement inspiré par Puck, le lutin du « Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare, ce jeudi 15 et vendredi 16 février à Saint-Paul-de-Serre [...] » ❚ Chantal Gibert

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09/01/2023

Puck, le lutin de Shakespeare en héros au TnBA

« De tous les personnages de Shakespeare, celui de Puck est sans doute le plus proche de l’enfance. Dans le fouillis échevelé du « Songe d’une nuit d’été », il est ce lutin espiègle et brouillon qui se trompe et crée le chaos par mégarde. Alors pour une spécialiste du jeune public comme Florence Lavaud, il était normal que le Songe soit une référence shakespearienne par son aspect conte et qu’au milieu, la figure de Puck soit la plus attirante. »

 ❚ Jean-Luc Éluard

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PROJET AU LONG COURS AVEC DES PUBLICS 2021—

6 PETITES FORMES À CE JOUR

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14/01/2024

« Les Filles, on ne leur parle pas », premier rendez-vous de 2024 de Très tôt théâtre, à Quimper, le 21 janvier

« Avec son spectacle « Les filles, on ne leur parle pas », la Cie Florence Lavaud met en exergue des mécanismes de relation sociale entre filles et garçons, en passant par la cour de récré. [...] » ❚ Chantal Gibert

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11/12/2023

Une résidence seniors devient l'écrin d'un jour d'une création artistique

« L'histoire de Monsieur Bois sera la nouvelle coproduction de l'Orchestre national Avignon Provence avec la compagnie Florence Lavaud. Mais de nombreux habitants du Grand Avignon vont aussi participer au processus de création. La compagnie s'est rendue la semaine dernière dans quatre école mais également dans une résidence seniors de Villeneuve-lez-Avignon. [...] Certains participants entrouvrent une part d'eux-mêmes à travers leur parole. D'autres décriront l'arbre qui a marqué leur enfance. Petit à petit, la discussion laisse se dresser des portraits multiples et intergénérationnels. Florence Lavaud les recueille précieusement depuis le confinement et l'apparition des masques qui ont effacé une partie des visages. ❚ Marie Meurnier

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08/12/2023

Une histoire écrite avec les enfants

« "Après le Covid, j'ai décidé d'aller au plus proche de l'enfance pour inventer des histoires ensemble, des histoires qui parlent d'eux." explique Florence Lavaud. [...] Une discussion à bâtons rompus s'installe, des rires et des chants s'élèvent, et une reformulation constante permet de faire avancer l'histoire et d'inventer une langue commune. Une création participative qui part des mots de l'enfance, aussi sensible que ce petit bonhomme de moi... bien plus fort qu'il n'en a l'air ! » ❚ Delphine Michelangeli

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Mai 2024

M. Bois, une symphonie en maternelle

« En sortant de la crise de Covid, Florence Lavaud (Chantier Théâtre) a imaginé un projet qui la rapprocherait des enfants. « Ils avaient été privés de parole pendant des mois. Mon idée était de collecter leurs mots, d’échanger avec eux et de transmettre cette matière à un auteur pour qu’ensuite de petites formes puissent leur être restituées dans les classes. Je voulais qu’ensemble nous puissions nous reconnecter à nos imaginaires. » [...] » ❚ Cyrille Planson

Animation & Éducation

(OCCE)

Mars-avril 2024

L'apprentissage de la pensée des autres

« Le spectacle Les filles, on ne leur parle pas de Philippe Gauthier, mis en scène par la compagnie Florence Lavaud, a été le premier support utilisé pour mener ces discussions. Le comédien est seul, le spectacle se déroule dans la classe. Différentes thématiques y sont abordées [...] » ❚ Clémence Grenapin

CRÉATION EN MARS 2021

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Dordogne Libre

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Le Palace a repris vie le temps d’une représentation

« Hier, L’Odyssée-Scène de Périgueux avait invité les professionnels du spectacle pour une représentation unique d’une pièce époustouflante mise en scène et écrite par  Florence Lavaud | Chantier Théâtre. 

Le thème de la différence...
Et le pari est bien réussi. Un spectacle destiné à un public d’enfants à partir de 7ans (…) Forte en émotions, cette pièce est également adaptée à une lecture pour adultes qui n’est pas sans rappeler les maux de la vie pas toujours simple. Une pièce jouée par la marionnettiste Laura Fédida, accompagnée sur scène de la violoncelliste Amélie Potier, où l’une et l’autre se juxtaposent sans jamais prendre le pas sur l’autre. Un jeu d’équilibre au service d’une mise en scène minutieusement orchestrée. Et ça fait du bien ! »

❚ Laetitia Langeix

Périgueux : le nouveau spectacle de Florence Lavaud présenté aux professionnels

« "Une métamorphose" a été joué ce mardi au Palace. C'est une adaptation libre du "Vilain petit canard" d’Andersen.
La vie culturelle continue, malgré tout. La première d’"Une métamorphose", le nouveau spectacle de Florence Lavaud, était prévue mercredi 13 janvier au Palace, à Périgueux en Dordogne. La représentation a été annulée en raison de la situation sanitaire. Mais une séance réservée aux seuls professionnels de la culture a pu être organisée par l'Odyssée au Palace, mardi 12. Et l’accueil a été très chaleureux. » 
❚ Chantal Gibert

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CRÉATION EN NOVEMBRE 2018

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LE PICCOLO

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Le songe de Florence Lavaud

Comment conjuguer sur un même plateau l’énergie de la musique rock et la puissance évocatrice du théâtre ? C’est ce dilemme, éminemment complexe, que doit affronter Florence Lavaud (Chantier Théâtre) à quelques semaines de la création de Songe !Dans ce nouveau spectacle protéiforme, l’éner­gique metteuse en scène a souhaité réunir des trois musiciens rock (guitare, basse, batterie), un comédien (Jérémy Barbier d’Hiver) et deux poètes/slameurs (Marco Codjia et Souleymane Diamanka) dans une libre adaptation du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Ou plutôt sa relecture à travers le regard de l’un de ses personnages, Puck. Sur scène, les quatre interprètes, un comédien et trois musiciens, deux hommes et deux femmes, «porteront ensemble les personnages: les amoureux, Puck, Obéron… Ils seront des voix, mais également des corps, car les mouvements, les déplacements dans l’espace scénique, et les silences, ont autant d’importance que les mots dans le théâtre très visuel qui est le mien», souligne Florence Lavaud. ❚ C. P

Shakespeare, rock et slam dans un spectacle créé à Périgueux

« Cette pièce en forme de conte traite de thèmes universels : l’amour, le mariage forcé, le pouvoir de l’homme et la force de la nature. « Je ne raconte pas une histoire linéaire. Je propose une succession de tableaux », précise Florence Lavaud. Avant de se lancer dans la création, elle a rencontré des lycéens, son public privilégié. D’abord un peu intimidés par Shakespeare, les jeunes ont été conquis par Puck, le lutin malicieux. « Ils voulaient le faire parler, écrire à son sujet. ». ❚ Chantal Gibert

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Songe

« Rock et virevoltante, cette adaptation de Shakespeare est une vraie réussite. 

Le dispositif est saisissant. Au milieu d'un cercle de lumière, un comédien, entouré d'un trio rock guitare-basse-batterie. Au cœur du projet, le Songe d'une nuit d'été, librement adapté de Shakespeare. C'est là toute l'originalité du projet de Florence Lavaud. [...] La pièce est puissante, parfaitement adaptée à ce public adolescent que traversent les mêmes émotions contradictoires. Florence Lavaud entendait abolir le quatrième mur en s'emparant de l'atmosphère du concert, elle y est parvenue. » ❚ Cyrille Planson

CRÉATION EN DÉCEMBRE 2016

REPRISE EN 2019

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TELERAMA

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Avec “Symphonie pour une plume”, les petits accèdent enfin à la “grande” musique

Spécialement conçu pour faire découvrir un orchestre symphonique aux enfants à partir de 6 ans, “Symphonie pour une plume” sera jouée à la Philharmonie ce samedi.

L’initiation des enfants à la musique symphonique a toujours constitué un grand défi. Présentée comme un « voyage au pays de l’orchestre », la Symphonie pour une plume répond à ce défi en présentant une pièce originale qui entremêle musique et conte.
Sur un livret écrit par Florence Lavaud et Benoît Menut, elle permet aux enfants de découvrir pas à pas non seulement une partition exigeante (également composée par Benoît Menut) mais aussi un grand ensemble de qualité, l’Orchestre National d’Ile-de-France dirigé par Aurélien Azan-Zielinski. Assumant le rôle de guide, le comédien Jérémy Barbier D’Hiver joue un personnage tête en l’air et enfantin. 
L’intérêt du spectacle tient aussi à la qualité acoustique des instruments (non amplifiés, ce qui permet de goûter à la magie si évocatrice des associations de timbres), à l’ampleur orchestrale et  aux charmes d’une partition étonnamment moderne, qui ne verse jamais dans la facilité. Cette Symphonie pour une plume remporte son pari : permettre aux enfants d’accéder à la « grande » musique tout en appréciant les richesses propres à un orchestre symphonique. 
 Louis-Julien Nicolaou

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LE TÉLÉGRAMME

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Tout un orchestre pour compagnon

Créer un spectacle jeune public en faisant appel à un orchestre symphonique est le pari que le jeune compositeur Benoît Menut et la metteure en scène Florence Lavaud de la compagnie Chantier Théâtre ont relevé avec un bel enthousiasme.  Les jeunes spectateurs présents, hier matin, au Théâtre de Cornouaille, ont été enthousiasmés par cette première représentation scolaire. À voir leurs mines réjouies, on se dit qu'ils n'ont pas été déçus de ce voyage, au cours duquel le mot symphonie a pris tout son sens.

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Un vent léger de fraîche poésie

« Symphonie pour une plume, avec son mélange intime du texte et de la musique, s’inscrit au cœur même du travail de Benoît Menut, fondé sur l’interaction entre littérature et création musicale. Sa rencontre avec Florence Lavaud qui explore les rapports entre l’image, le son, la musique et le geste l’a amené à l’approfondissement de sa démarche personnelle. (...)

Symphonie pour une plume est une œuvre accessible aux enfants, sans doute plutôt à partir de sept ou huit ans du fait de sa longueur, mais sa portée dépasse de loin le public juvénile. La poésie légère qui s’en dégage fait souffler un vent frais de jeunesse dans le monde de la musique symphonique. ❚ Jean‑François Picaut

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CRÉATION EN MARS 2015

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LE TÉLÉGRAMME

Magique et beau

La lumière baisse, d'autres images apparaissent. L'homme sur scène est directement confronté à son image, à ses images. Il est multiple, à la fois le même et quelqu'un d'autre. Il va, il vient, il est partout. C'est magique, presque angoissant, mais beau. Quatre mouvements du fameux concerto « Petite musique de nuit » de Mozart, une œuvre pleine de mystère, accompagnent désormais les images tandis que l'un des comédiens se livre à des acrobaties sur son vélo immobile. D'autres images apparaissent sur l'écran, abstraites ou non, installant des climats et jusqu'au dernier mouvement (fameux) du « Quatuor Américain » de Dvorak sur lequel s'achève la pièce. On rêve, on frissonne, on part loin.

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CRÉATION EN JANVIER 2014

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27/11/2014

L’histoire du petit soldat fondu d’amour

« La Compagnie de L’Oiseau Mouche et Florence Lavaud ont adapté le conte d’Andersen pour qu’il devienne le récit d’un parcours initiatique : celui d’un personnage repoussé, brutalisé qui accomplit son destin exceptionnel et héroïque. [...]

Sur scène, les trois comédiens Martial Bourlart, Florian Caron, Thierry Dupont donnent une nouvelle lecture de ce conte traditionnel et interrogent le jeune spectateur (à partir de 9 ans) sur le regard qu’il porte sur l’autre.

L’émotion est très forte et se trouve renforcée par un impressionnant travail autour de la vidéo et de l’univers sonore et musical. »

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La metteur en scène Florence Lavaud collabore pour la première fois avec la Compagnie de l’Oiseau Mouche et réalise un petit bijou de spectacle à partir du conte d’Andersen.

Et autant le dire de suite, c’est une réussite.

Un parti-pris audacieux. Pas de démagogie ici. Pas de fioritures ni de décor inutile. La metteur en scène fait confiance à l’imagination du spectateur et elle a raison.

La direction d’acteur est d’une précision acérée.

Là où le conte d’Andersen ne met en scène que les aventures du jouet, Florence Lavaud, quant à elle, ajoute le personnage de l’enfant, initiateur et vecteur de l’action. Ainsi, elle élargit la dimension du récit en développant la relation entre le petit garçon et son jouet cabossé et explore le traitement sadique que celui-ci fait subir à l’objet humanisé par son incarnation scénique.

Il y a beaucoup de clés de lecture à ce conte d’Andersen et Florence Lavaud ne les enferme pas, elle ouvre au contraire d’autres portes. Là est la profondeur de son spectacle, irrigué de vidéos qui sont autant de trouées vers un autre monde. Un monde où les frontières entre réalité et fiction ne sont pas étanches, où l’imagination a toute licence, où le visible côtoie l’invisible de très près.

On en sort nourri.

05/03/2014

CRÉATION EN NOVEMBRE 2011

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TELERAMA

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Cette magnifique adaptation visuelle met en scène deux personnages qui s’opposent dans la beauté et la laideur, mais qui, ensemble, vont au-delà des apparences, de leurs différences et de leurs peurs les plus sombres.

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"Une Belle, une Bête"… Un enchantement

Le conte de Madame Leprince de Beaumont est sublimé par une mise en scène féérique de Florence Lavaud, des décors sobres et somptueux, et surtout une création lumière et sonore superbe.

On est dans un Vermeer, dans un déploiement de clairs obscurs, de gris soyeux. Tout y est grâce et sensualité.

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Dans Une Belle, une Bête, la metteure en scène Florence Lavaud donne une version très personnelle et d’une troublante beauté d’un des contes fondateurs.

La metteure en scène Florence Lavaud continue de dérouler l’écheveau inépuisable du conte.

Jouant des ombres et de la lumière, elle sublime le récit en composant de magnifiques tableaux. Une grande pureté esthétique qu’elle travaille jusque dans la précision de chacun des gestes des comédiens.

Un monde fantasmagorique qu’elle convoque avec la complicité de son équipe artistique mais aussi celle du réalisateur sonore François Weber.

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LE PROGRÈS

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Dans ce tout dernier spectacle, on retrouve une écriture dramatique très personnelle qui privilégie habilement les techniques scéniques classiques et contemporaines.

SUD OUEST

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Ce spectacle explore la complexité des personnages et conduit dans le monde du songe, du fantastique.

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Images projetées en vidéo quasi abstraites, passages de présences furtives, sons travaillés… La mise en scène suggère davantage qu’elle n’impose et contribue à perdre le spectateur dans les méandres de l’imaginaire. Pour au final, l’inviter à se demander si tout cela n’était pas un joli songe.

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Florence Lavaud a choisi de narrer cette histoire à travers ses sonorités, ses résonances. Bruits de pas, murmures, respirations sourdes, présence feutrée de quelque chose qui est là et qui ne dit pas son nom : mille sons élaborés se mêlent aux images projetées et aux quatre comédiens présents sur le plateau. C'est donc à une autre écoute du monde que ce spectacle nous invite. Pour que la peur de l'inconnu se dissipe et que, enfin, dans l'espace laissé vacant, l'amour, peut-être, apparaisse...

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Si depuis longtemps Florence Lavaud réadapte des histoires que le public connait et reconnait, elle trouve de façon efficace les moyens de suggérer des paroles non dites.

CRÉATION EN 2002

RE-CRÉATION EN 2008

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Avec Journal d’un monstre, on entre dans la nuance, des clairs-obscurs.

Beaucoup d’obscur, d’obscurité, d’obscurantisme. De la clarté aussi, car tout n’est pas si noir. Il y a des lueurs. La précédente mise en scène de Florence Lavaud, Le Petit Chaperon rouge, était toute de lumière tranchée.

Ses pièces s’adressent aux enfants. Prière de ne pas voir à leur place. Âmes sensibles, ne pas s’abstenir.

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« Aujourd’hui, maman m’a appelé monstre. » Est-ce qu’on naît monstre ? Florence Lavaud propose une adaptation bouleversante de la nouvelle de Richard Matheson, maître du fantastique. Un enfant jeté dans une cave livre sa vision du monde. Les images projetées, les sons très élaborés viennent gonfler le rêve.

Derrière les apparences et les différences, il est d’abord question de guetter l’humain, et le théâtre, ici, livre une parole inoubliable.

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Fantastique Journal d’un monstre

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Un journal monstrueusement beau

Une atmosphère sépulcrale. Tout débute avec le murmure de l’écriture sur le bois, la plume grattant la feuille comme pour cadencer les pas de l’histoire. La sombre histoire d’un enfant de huit ans enchaîné dans la cave de ses parents. Et en fond, une atmosphère sépulcrale avec ce bruit incessant de l’eau qui coule...

« Aujourd’hui maman m’a appelé monstre. Tu es un monstre elle a dit. J’ai vu la colère dans ses yeux. Je me demande qu’est-ce que c’est qu’un monstre ». La nouvelle éponyme de Matheson se lit en dix minutes, la pièce de Florence Lavaud prolonge le temps de trois quarts d’heure. Elle nous transporte donc durant 55 minutes aux frontières d’un monde à la fois familier et lointain. Sa mise en scène est, n’ayons pas peur des mots, sublime, et l’interprétation de Karim Kadjar époustouflante.

On sort chamboulé, sans voix, de cette pièce tout simplement belle. Heureusement, le siège est là pour vous ramener à une plus douce réalité...

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Somptueux, dérangeant et étrange.

Adapter la nouvelle de Richard Matheson « Journal d’un monstre » au théâtre, ne devait pas être une chose aisée. Une mise en scène somptueuse pour un texte dérangeant au possible. L’écrivain américain Richard Matheson est un grand auteur. Ses romans comme « L’homme qui rétrécit - La maison des damnés » ont donné au cinéma des classiques.

Richard Matheson, déjà jeune, avait en lui ce talent de conteur de l’horreur. Sa première nouvelle, Journal d’un monstre, écrite vers ses 23 ans, est courte, simple, efficacement sordide. Elle laisse le lecteur sans voix. On est mal à l’aise face à cette atmosphère glauque, sale, inhumaine et violente. Ses mots décrivent des maux épouvantables. Ils sont dits par un enfant, par un monstre.

Cette nouvelle de onze petites pages est grande. Elle pose de multiples problématiques l’intolérance, la différence, la maltraitance.

Vouloir l’adapter sur les planches n’était alors pas chose facile. Toucher à un chef-d’oeuvre peut être parfois dangereux car le résultat final s’il déçoit est définitivement enterré, oublié. En premier lieu, il fallait une mise en scène intelligente, Florence Lavaud l’a faite. C’est simple, c’est efficace. La progression visuelle offerte au public n’est pas sans rappeler les nouvelles de Dino Buzzati.

CRÉATION EN 1999

MOLIÈRE DU SPECTACLE JEUNE PUBLIC EN 2006

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Revisité par Florence Lavaud, il dit, sans mots, mais avec des images d’une beauté pénétrante, la force brute et la grande ambiguïté de cette histoire que chacun trimballe en soi.

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Attention, craintifs s’abstenir. Le rouge du chaperon est aussi celui du sang, le loup a la beauté terrifiante des fantasmes, et la violence des émotions éprouvées par le spectateur fait écho à la force des pulsions superbement mises en scène par Florence Lavaud.

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D’allégresses écarlates en déconvenues rouge sang, un petit chaperon lumineux s’aventure sur des chemins pavés d’ombres cruelles, de peur et d’énigmes. Un ballet-duel haletant s’engage avec le loup, danse captivante d’amour et de mort.

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Un théâtre visuel et sonore ingénieux, majestueux, explosif, où tout est suggéré dans les images et les émotions.

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Ce petit chaperon qui est en nous.

Amateurs de spectacle jeune public acidulé s’abstenir ; toute la force brute du conte est là, ramassée, bouleversante, nécessaire, riche de ses multiples strates de sens.

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Un petit chaperon rouge, mis en scène par Florence Lavaud, a reçu le Molière du meilleur spectacle jeune public en 2006. Un Molière important dans la perspective d’un théâtre pour tous.

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Un grand chaperon rouge

Après ce spectacle vous n’entendrez plus de la même façon la comptine « Promenons-nous dans les bois tant que le loup n’y est pas...» car elle acquiert avec Florence Lavaud une puissance lynchienne.

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Enlevé, très concentré, le spectacle fait délicieusement frissonner.

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Florence Lavaud a transposé le conte populaire du Petit Chaperon rouge en un théâtre visuel, étrange et sensuel.

Sur un plateau nu, sculpté par la lumière, elle crée des images d’une beauté à couper le souffle..

Une histoire d’émancipation féminine, belle, brutale, et inoubliable !

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La première est la plus célèbre d’entre toutes : Le Petit Chaperon rouge, revu et corrigé par une metteur en scène d’exception, Florence Lavaud.

PIERRE LAFFORGUE

Pédopsychiatre, psychanaliste

Le petit chaperon rouge et noir par la Cie Florence Lavaud, c’est une simple petite merveille faite avec du merveilleux qui n’oublie ni l’oralité cannibalique des versions de la tradition populaire ni le conte d’avertissement de la version de Perrault s’adressant aux jeunes filles attirées par l’inquiétante séduction des hommes avec leur passion commune du tango.

Un jeu et un éclairage particulièrement intelligents, pour adultes et enfants en post Œdipe déluré.

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N’ayons pas peur des mots : ce spectacle est un véritable chef-d’œuvre, esthétique, théâtral, musical. D’un éclat à glacer le sang, le « Petit chaperon rouge » de Florence Lavaud n’a pas reçu un Molière (2006) pour rien.
Depuis, plusieurs versions du chaperon rouge ont émergé. Mais celle-ci reste dans les mémoires, tant elle arrive à explorer de main de maître la fascination-répulsion du loup du sa victime (bien hypocrite parfois), entre peur et désir.

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